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L'anatomie du dos est complexe, tous les éléments peuvent intervenir dans la douleur
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Le mal de dos peut être dû à des nombreuses atteintes de la colonne et de ses constituants
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Le traitement du mal de dos n'est pas unique. Il varie en fonction des causes
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Vous devez apprendre à éviter les traumatismes ou à ne pas aggraver une situation déjà installée
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Lorsque l'on a mal au dos, la recherche d'une cause de cette douleur peut amener à faire réaliser des examens.
Il est important de savoir que ces examens ne sont pas forcément nécessaires pour tout mal de dos, notamment si l'on a mal depuis quelques jours seulement.
Il faut également comprendre que les images permettent de comprendre ce qui se passe mais n'expliquent pas forcément tout : on peut avoir mal sans qu'il n'y ait de lésion importante.
A l'inverse, avoir une colonne très abîmée sur les radiographies ne signifie pas forcément que l'on souffrira du dos de façon définitive et intense.
Devant un mal de dos, les examens demandés dépendent du contexte.
En présence d'un mal de dos simple, sans signe de gravité, le médecin pourra s'abstenir d'examen et vous proposer uniquement un traitement visant à soulager la douleur.
Si la douleur persiste, le médecin pourra alors demander une analyse de sang à la recherche de signes en faveur de l'existence d'un rhumatisme inflammatoire ou bien d'une infection touchant la colonne vertébrale : augmentation de la vitesse de sédimentation, augmentation des globules blancs...
Différents examens visualisant la colonne vertébrale pourront être également pratiqués : radiographies, IRM, ou scanner.
Il est important de garder à l'esprit que les anomalies retrouvées lors de ces examens ne sont pas forcément en rapport avec le mal de dos.
Par exemple, certains patients âgés ne se plaignent de rien alors qu'il existe des altérations des vertèbres et des disques et inversement, des patients jeunes souffrent atrocement du dos et les examens radiologiques sont quasinormaux !
Lorsqu'il s'agit d'une lombalgie récente et brutale, la prescription d'un traitement anti-douleur suffit le plus souvent.
Aucun examen n'est indispensable, même si le mal de dos est très intense.
Dans la majorité des cas, l'évolution est favorable en quelques jours.
Lorsque la douleur persiste plus de quelques jours pu récidive, des radiographies de la colonne vertébrale centrées sur la région lombaire et sacrée seront demandées : clichés de rachis lombaire de face et de profil, clichés du bassin de face en charge.
Des examens plus sophistiqués, comme un scanner ou une IRM (Imagerie par résonance magnétique) sont inutiles d'emblée lorsque la douleur lombaire est commune, mécanique et isolée et que l'état de santé est satisfaisant.
En cas de lombalgies communes, ces radiographies simples pourront montrer éventuellement des signes d'arthrose, de déformations de la colonne vertébrale ou encore un pincement discal. Elles pourront être normales, même si le mal de dos est intense (lors d'un lumbago) ou inversement, elles pourront montrer des aspects inquiétants en cas de maladie grave.
Ces radiographies sont précieuses et doivent être conservées afin de pouvoir retracer l'histoire du mal de dos et permettre de comparer les clichés dans le temps.
Enfin, lorsqu'une déchirure musculaire est évoquée devant un muscle douloureux ou contracté, une échographie pourra être demandée pour confirmer le diagnostic et suivre l'évolution sous traitement.
L'ostéodensitométrie, examen mesurant la densité des os, ne sera demandée au cours de lombalgie que si l'on veut apprécier la minéralisation de l'os avant de débuter un traitement, en cas d'ostéoporose notamment.
Le scanner ou l'IRM
Ces deux examens sophistiqués sont justifiés lorsque le mal de dos s'accompagne de fièvre, d'amaigrissement ou de troubles des sphincters (perte involontaire des urines, des selles), de paralysie d'un membre, ou s'il existe des signes d'inflammation dans le sang. Ils sont également utiles lorsque la douleur lombaire dure depuis plusieurs semaines, éventuellement accompagnée d'une sciatique ou d'une cruralgie persistante.
Dans la majorité des situations, ces examens ne nécessitent pas d'être réalisés en urgence.
Il est tout à fait souhaitable de d'abord soulager la douleur pour ensuite les réaliser dans de bonnes conditions.
Un scanner ou une IRM lombaire pourront également être prescrits dans un contexte de mal de dos ancien ou s'il existe des antécédents connus de maladie grave comme un cancer par exemple.
Le choix entre scanner et IRM dépend de la disponibilité de l'appareil et des anomalies à rechercher : le scanner permet d'étudier précisément une étendue de 2 à 3 vertèbres et plusieurs disques alors que l'IRM visualise la colonne lombaire dans son ensemble et permet de bien visualiser les nerfs et la moelle épinière.
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