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L'anatomie du dos est complexe, tous les éléments peuvent intervenir dans la douleur
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Le mal de dos peut être dû à des nombreuses atteintes de la colonne et de ses constituants
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Si on décide de consulter, les spécialistes sont nombreux et il est important de savoir faire le tri
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Vous devez apprendre à éviter les traumatismes ou à ne pas aggraver une situation déjà installée
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En cas de crise, vous ne constatez aucune amélioration de votre état après 24 heures de repos et d'exercice, ou si votre mal de dos devient chronique, il faut impérativement consulter un médecin.
En fonction du diagnostic, il prescrira un traitement antalgique, du repos allié à de l'exercice et, dans les cas extrêmes, la chirurgie orthopédique.
Établissement du diagnostic Le médecin recueillera les renseignements concernant votre passé médical et celui de votre famille, à la recherche d'éventuelles affections génétiques, et vous posera un certain nombre de questions.
- Où se situe la douleur ?
- De quel type de douleur s'agit-il ?
- Qu'étiez-vous en train de faire lorsque la douleur s'est manifestée pour la première fois?
- Combien de temps a-t-elle duré ?
- A-t-elle totalement disparu ?
- Y a-t-il une position dans laquelle vous ne souffrez pas?
- Quel type de métier exercez-vous ?
- Faites-vous de l'exercice, et de quel type ?
Le médecin procédera certainement à un examen de votre dos.
- Recherche de points sensibles le long de la colonne vertébrale.
- Essai de mouvements de la colonne en position debout et allongée.
- Test de force musculaire.
- Observation de la posture assise, debout, immobile et en mouvement.
- Recherche de zones d'insensibilité.
- Étude des réflexes rotuliens et achilléens.
En fonction de vos réponses et de l'examen clinique, le médecin va généralement prescrire une thérapie et/ou un complément d'examen.
- Quelques jours de repos au lit pour faire disparaître l'inflammation.
- Administration d'antalgiques et d'anti-inflammatoires, parfois de tranquillisants visant à soulager le spasme musculaire.
- Radiographie visant à détecter la présence éventuelle d'ostéophytes, d'une fracture ou d'un déplacement vertébral.
- Injection locale de corticostéroïdes, par exemple en un point sensible particulièrement contracté.
- Port d'un lombostat.
- Evaluation de la densité osseuse (en vue de l'établissement d'un pronostic d'ostéoporose).
- Consultation d'un chirurgien orthopédiste ou d'un neurologue.
Avant de décider du traitement approprié, le médecin peut demander des examens approfondis.
- Scanographie (tomodensitométrie) : examen radiographique permettant d'obtenir des images en coupes fines, visant à mettre en évidence une anomalie discale, des ostéophytes ou un rétrécissement du canal rachidien.
- Discographie : radiographie des disques intervertébraux après injection d'un liquide de contraste, visant à rechercher une hernie ou un écrasement des disques.
- Myélographie : radiographie de la moelle épinière et du canal rachidien après injection d'un liquide opaque aux rayons X, visant à rechercher un rétrécissement du canal rachidien.
Examen aujourd'hui pratiquement abandonné.
Mauvaise posture, fatigue musculaire ou lésion des tissus mous sont les principaux responsables du mal de dos, et la chirurgie demeure parfois l'ultime recours.
Les interventions suivantes ne sont toutefois pratiquées que lorsque tous les traitements médicaux ont échoué et que le patient est gravement handicapé.
- Injection : Injection dans une articulation postérieure inflammée de corticostéroïdes, associés à un antalgique ; elle est pratiquée sous anesthésie locale.
- Nucléolyse : procédé relativement récent visant à traiter les hernies discales et consistant à injecter une enzyme dérivée de la papaye, la papaïne, dans le but de détruire le nucleus pulposus, partie centrale du disque. La technique est généralement réservée aux individus jeunes, chez qui la hernie est récente et n'a pas endommagé le nerf de façon permanente.
- Discectomie : dans le cas d'une hernie discale, ablation d'un disque sous anesthésie générale, afin de libérer une racine nerveuse comprimée.
- Laminectomie : ablation, pratiquée sous anesthésie générale, d'ostéophytes ou d'épaississements osseux ; le but est de dégager les racines nerveuses et d'élargir le canal rachidien.
- Arthrodèse : prélèvement d'un morceau de l'aile iliaque pour le greffer entre deux vertèbres, de manière à les souder pour éviter des déformations ultérieures de la colonne vertébrale, la stabiliser et immobiliser une zone dans laquelle le mouvement est douloureux ; les vertèbres sont parfois fixées par des tiges métalliques et des vis.
Le patient doit garder le lit pendant 1 semaine au minimum et porter un corset lorsqu'il est autorisé à s'asseoir ou à se lever.
Il s'agit d'une intervention importante, de sorte que la convalescence peut durer jusqu'à 1 an.
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